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disparition, deux

puis c’est comme s’ils n’avaient jamais existé ; leur corps embué déborde, la vie se fige dans un mouvement d’éclaboussure, les bras se collent au sable, l’eau qui se répand ici affleure autour d’eux, des oiseaux viennent et ils s’endorment sur leurs cheveux, les mains ne tiennent plus rien, ces mains hier encore qui caressaient des visages